Carrière : Et si l’intelligence émotionnelle l’emportait !

 

«Les leaders les plus efficaces se ressemblent tous d’une manière cruciale : ils ont tous un degré élevé de ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle. Ce n’est pas que le QI et les compétences techniques ne soient pas pertinentes. Ils sont importants,    mais… ce sont les exigences de base pour les postes de direction», écrit Daniel Goleman.

Et si l’accès aux postes de direction dans les entreprises ou toute autre organisation n’était pas vraiment lié à vos compétences techniques mais à votre QE. Oui, pas de faute de frappe, il s’agit bien du QE, le quotient émotionnel et non pas le QI, le quotient intellectuel. C’est, en tout cas, l’idée développée par les théoriciens de l’intelligence émotionnelle, à l’instar du psychologue Daniel Goleman, qui a beaucoup travaillé sur la question. «Les leaders les plus efficaces se ressemblent tous d’une manière cruciale : ils ont tous un degré élevé de ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle.

Ce n’est pas que le QI et les compétences techniques ne sont pas pertinentes. Ils sont importants, mais… ce sont les exigences de base pour les postes de direction», écrit Daniel Goleman.

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?

L’intelligence émotionnelle (IE ou QE pour le «quotient émotionnel») est cette aptitude que possèdent la grande majorité des leaders dans les entreprises, la politique, ou toute autre organisation de percevoir, d’interpréter, de montrer, de contrôler, d’évaluer et d’utiliser les émotions pour communiquer et établir des relations efficaces et constructives avec les autres.

Cette compétence semble tout à fait essentielle, tout comme celle de comprendre et de réagir aux émotions d’autrui. Pour les chantres de l’intelligence émotionnelle, ces compétences sont beaucoup plus puissantes que les compétences techniques et cognitives pour réussir sa carrière. En fait, la raison de ce constat est simple : pour pouvoir coacher des équipes, canaliser le stress vers un idéal commun, libérer les énergies du groupe et l’exploiter au maximum pour le bien de l’entreprise ou de l’organisation, les compétences techniques ne sont pas d’un grand secours, ou du moins ne sont pas suffisantes.

Dans son livre «L’intelligence émotionnelle au travail», Daniel Goleman estime qu’il y a des traits communs entre les personnes au quotient émotionnel élevé et capables de jouer des rôles de premier plan dans le management.

Conscience de soi et des autres

Ainsi, les grands leaders sont des gens qui développent une forte conscience d’eux-mêmes. Ils sont en harmonie «avec leurs valeurs et leurs signaux intérieurs» et connaissent parfaitement leurs forces et leurs faiblesses, tout en ayant une prestance (confiance en soi) qui les fait sortir du lot.

Par ailleurs, les rares élus qui accèdent au top management sont en général des personnes à même de gérer leurs émotions et possèdent un sang-froid à toute épreuve. La caractéristique commune de ces leaders est, sans aucun doute, leur adaptation aux nouvelles données ou les réalités nouvelles de leur environnement. Eternels optimistes, ils voient «le verre à moitié plein».

Celles et ceux qui aspirent à des postes de prestige dans de grandes entreprises, tout comme celles et ceux qui voudraient faire carrière en politique, ont un sens très développé de l’empathie. Dans leurs équipes, ils sont capables de détecter rapidement les «signaux émotionnels», afin d’y répondre au mieux. «Je voudrais ressembler à lui,… je crois en son projet…», c’est ce type de commentaires qu’inspire un vrai leader (par opposition au «petit chef»), car il entraîne derrière lui tous les membres de son équipe qu’il fédère autour d’un projet commun. L’ennemi du leader émotionnel, c’est le statu quo. En effet, il reconnaît l’impératif d’un changement de cap et casse un à un les barrières du changement.

Autre qualité indispensable pour grimper dans la hiérarchie, c’est le sens politique. En d’autres termes, posséder l’intelligence suffisante pour déceler les «interactions sociales dans l’entreprise et déchiffrer les relations de pouvoir au sein de l’organisation». Selon certains chiffres, l’intelligence émotionnelle compte à 90% dans le processus d’évolution d’une carrière professionnelle.

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